Visite de l’île de Pâques : une émotion rare
Après un séjour enchanteur dans la région de San Pedro de Atacama, puis une courte halte à Santiago la capitale, je m’envole vers l’île de Pâques, l’un des endroits les plus éloignés du monde. Je vais passer des hauteurs de la Cordillères des Andes à une petite île située à 3 760 km du continent chilien, au beau milieu du Pacifique sud, à mi-chemin entre le continent sud-américain et Tahiti.
C’est un moment unique comparable à celui de mon envol pour les îles Galapagos, depuis les côtes équatoriennes. Je le savoure à sa juste valeur parce que je ne pensais pas mettre un jour mes pas dans ceux du peuple Rapa Nui, les premiers habitants de l’île.
L’île de Pâques a été découverte le dimanche de Pâques 1722, au cours de l’ expédition d’un navire de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales menée par le capitaine Jacob Roggeven. L’île, baptisée à l’origine « Isla de Pascua » porte désormais le double nom de Rapa Nui – Isla de Pascua.
Comment visiter l’île de Pâques ?
En 1967, l’île de Pâques est sortie de son isolement avec l’inauguration d’une ligne aérienne régulière entre Santiago du Chili et Tahiti. L’île de Pâques est une île d’origine volcanique, d’une forme triangulaire de 24 km de long sur 12 km de largeur qui se découvre facilement à pied, en vélo, en voiture de location ou en circuit organisé par une agence locale.
Depuis 1995, le patrimoine exceptionnel de l’île est protégé et inscrit au Patrimoine mondial par l’Unesco. L’île entière est un parc naturel sauvage, avec trois volcans et de grandes plaines parsemées de roches de lave où se baladent en toute liberté des chevaux et des troupeaux de vaches. La lave a formé des grottes et quelques petites plages sur les côtes déchiquetées et balayées par le vent et les vagues.
Je vais séjourner une semaine sur cette île d’à peine 7 000 habitants qui a suscité depuis toujours l’intérêt des navigateurs, des historiens, des scientifiques et des voyageurs du monde entier.
Pour mieux comprendre ce que vous verrez sur les différents sites, je vous conseille de commencer votre visite par la visite du Musée anthropologique Sebastian Englert qui explique comment sont arrivés les premiers habitants Rapa Nui, comment ont été construites ces statues connues sous le nom de « Moai » et quelle est l’origine de cette étrange écriture de symboles nommée « Rongo Rongo ».
Commençons la visite de l’île de Pâques par Hanga Roa…
Hanga Roa est la seule ville de l’île, où est concentrée plus de 90% de la population. Moins de la moitié d’entre eux sont d’origine Rapa Nui, le reste est principalement composé de Chiliens continentaux et d’un petit groupe d’étrangers. Un peu d’histoire est nécessaire pour comprendre l’évolution de l’île de Pâques…
, l’île de Pâques a été annexée par le Chili. Au début du 20e siècle, la compagnie Williamson-Balfour, spécialisée dans l’élevage des moutons, obtint un bail de 25 ans pour exploiter l’île de Pâques. Les 70 000 moutons se déplaçaient librement sur l’île pendant que les habitants étaient « parqués » dans le village d’ Hanga Roa. Malgré les révoltes des Rapa Nui, le bail fut renouvelé une seconde fois en 1936. Avec la chute du prix de la laine, la deuxième guerre mondiale et l’intérêt grandissant du Chili pour l’île de Pâques, le bail fut finalement révoqué en 1953. À partir de là, l’île est sous le contrôle de l’armée chilienne. En 1966, les Rapa Nui reçoivent la nationalité chilienne et sont autorisés à quitter la réserve. L’île devient alors un territoire de droit commun.
Depuis les années 1990, la renaissance culturelle maorie des Rapa Nui se traduit par un retour aux traditions ancestrales (sportives, musicales, artisanales, spirituelles ou culinaires) qui crée une nouvelle identité pascuane dont l’essor va de pair avec l’ouverture de l’île, soutenue par le tourisme.
À visiter à Hanga Roa :
> L’église de Santa Cruz, la seule église catholique de l’île qui mélange dans son architecture extérieure le symbolisme catholique et la mythologie des Rapa Nui.
> Le cimetière fleuri, avec vue sur mer et les Moaï de l’Ahu Tahai.
> Le marché alimentaire et le marché artisanal
> Le petit port de pêche
> Quelques rues commerçantes avec des hôtels, des restaurants, des boutiques, des sociétés de location et des tour-operator.
Les sites archéologiques des Moaï
Les Moai, emblèmes de l’île de Pâques ont été sculptés dès l’arrivée des premiers habitants en 1200 et jusque vers 1650. Ces statues colossales avaient pour fonction de protéger le clan, ce qui explique pourquoi ils sont toujours tournés vers la terre. Il existe de nombreux sites archéologiques disséminés sur toute l’île. Je vais vous présenter les principaux sites nommés « Ahu » sur lesquels sont érigés les Moaï.
Découvrir les Moaï est une expérience vraiment unique. Dans mon imagination, je les voyais plus grands, mais ces colosses dressées dos à l’océan qui vous regardent d’un air impassible, voire un peu hostile, dégagent une force incroyable. Ils représentent les ancêtres importants de chaque clan à qui le culte était rendu. Certains sont coiffés d’un cylindre de pierre de scorie rouge taillé dans la carrière du volcan Puna Pau, nommé « Pukao ». Cette coiffe évoque un chignon ou une coiffure masculine répandue dans les temps anciens.
La carrière Rano Raraku
Le volcan Rano Raraku, formé il y a plus de 300 000 ans, est l’un des sites archéologiques les plus importants de l’île.
C’est là que la vie de la plupart des Moaï a commencé ! Et, c’est la zone de l’île où se trouve la plus grande concentration de statues. Il en a été compté 397, dont la grande majorité est restée à l’endroit même où ils ont été sculptés il y a des centaines d’années.
Sur le versant sud du volcan des dizaines de têtes de pierre émergent du sol. Lorsque l’on ne voit que des têtes dépasser du sol, on pense que ces Moai n’ont que des têtes… Mais, en fait, non !!! Ce sont des statues complètes qui ont été enterrées par des couches successives de sédiments au fil du temps. Les excavations ont révélé qu’une tête Moai correspondait à environ un tiers de la hauteur totale de la statue. On n’en voit que la partie immergée, comme les icebergs ! -:)
En observant la paroi rocheuse de la montagne, on observe de nombreuses cavités creusées sur les pentes du volcan. C’est de là que provient le tuf volcanique qui a servi à sculpter les Moaï, en raison de sa faible difficulté à être travaillé.
Presque toutes les statues trouvées sur l’île de Pâques ont été sculptées ici. Elles étaient ensuite transportées vers les plateformes cérémonielles, réparties sur toute la côte, pour honorer la mémoire des ancêtres.
Devant chaque Moaï, la même émotion et les mêmes questionnements. Comment les Rapa Nui ont-ils réussi à déplacer ces sculptures géantes à travers l’île, malgré le manque de machines et le relief accidenté ? Leur mode de déplacement reste un mystère, même si l’on pense que les Moai étaient couchés sur un traîneau de bois que les hommes tiraient ou déplaçaient en les faisant rouler sur des rondins de bois.
Sur les 887 Moai connus, seuls 288 ont pu être dressés dos à l’océan Pacifique sur leur Ahu. Les Moai étaient semble-t-il relevés en accumulant progressivement des pierres sous la statue jusqu’à son redressement total. 397 sont restés à demi ensevelis dans leur carrière d’origine de Rano Raraku et 92 ont été abandonnés en cours de route.
De nombreux Moai ont été renversés de leur Ahu, puis laissés à l’abandon pendant plus de 200 ans. L’absence de sources écrites fait que tout ce que nous savons aujourd’hui sur la culture Rapa Nui provient des premiers voyageurs européens sur l’île de Pâques. Comme pour tout ce qui est relatif aux Moaï, plusieurs théories s’affrontent.
Certains témoignages laissent supposer que ce processus de renversement serait lié à un bouleversement environnemental causé par des phénomènes climatiques inhabituels. L’intensification des alizés dans le Pacifique aurait provoqué une sécheresse entraînant une érosion importante des sols. S’en sont suivies une sous-alimentation et une famine liées à la disparition des forêts qui recouvraient l’île. Cette situation aurait engendré des conflits sur l’appropriation des terres et des ressources à la fin du 17e siècle et mené à des guerres tribales. Les Rapa Nui auraient perdu confiance dans le pouvoir des Moaï et les auraient abandonné au profit de l’homme-oiseau.
L’Ahu Tongariki est situé à 2 km de Rano Raraku, à l’extrémité de la côte sud de l’île de Pâques dans une baie d’une grande beauté.
Avec ses quinze Moaï alignés dos à l’océan, c’est la plus grande structure cérémonielle construite sur l’île de Pâques et le monument mégalithique le plus important de toute la Polynésie.
Les dimensions des 15 statues sont toutes différentes. Le plus grand Moaï mesure 8,7 m de hauteur et pèse 86 tonnes. Si on ajoute à la hauteur du Moai les 4 m de la plateforme et les presque 2 m du pukao (coiffe qui ornait la tête), le Moaï complet atteint une hauteur de 14 mètres. Dans le passé, tous les Moai dressés sur cet Ahu portaient un pukao sur la tête, mais lors de la restauration de l’Ahu, un seul a été placé sur l’avant-dernier Moaï, à droite.
Un peu isolé de l’Ahu, on trouve le Moai A Vere, connu sous le nom de « Moai voyageur » à l’entrée de Tongariki.
Ce Moai, qui apparaît maintenant debout sur l’herbe et non sur un Ahu comme d’habitude a été envoyé au Japon pour participer à une exposition dans la ville d’Osaka, d’où son nom de « Moai voyageur ».
Comme sur chaque site, un tracé de pierre ou des barrières délimitent le périmètre que le touriste ne peut pas franchir.
L’Ahu Tahai
L’Ahu Tahai, est constitué de trois Ahu situés qui s’élèvent au-dessus de la mer. C’est aujourd’hui le site le plus grand et le mieux restauré près de Hanga Roa. La première plateforme à gauche avec cinq Moai est l’ Ahu Vai Uri, la seconde est l’Ahu Tahai et la dernière portant un pukao et des yeux blancs est l’Ahu Ko Te Riku.
> L’Ahu Vai Uri est l’Ahu avec le plus grand nombre de statues. Sa construction date de 1200 après JC et l’état de conservation des Moaï est variable. Le premier à droite est actuellement un morceau de roche à peine reconnaissable et il manque une statue sur le piédestal situé plus à gauche.
> L’Ahu Tahai a un seul Moai d’environ 4,5 m de haut. Il se dresse sur la plate-forme la plus ancienne de l’ ensemble, construite vers 700 après JC.
> L’Ahu Ko Te Riku est la seule plateforme cérémonielle sur l’île de Pâques où l’on peut voir un Moai complet. Ce Moai de 5,10 m de haut a été restauré avec tous les éléments qui ornaient les anciennes statues terminées. Il porte sur sa tête un pukao sculpté dans des scories rouges du volcan Puna Pau et il est le seul Moai sur l’île avec des yeux en corail blanc et des pupilles d’obsidienne.
À cette époque, il était considéré que la statue devenait vivante lorsqu’elle était achevée (avec des yeux et un pukao). Elle pouvait ainsi projeter le « Mana », son pouvoir spirituel pour protéger sa tribu.
Le Mana et le Tapu (tabou) sont deux principes surnaturels qui existent dans l’ensemble de la Polynésie et qui contrôlent la société Rapa Nui. Le Mana correspond à une force, une puissance spirituelle. C’est un attribut que le Roi utilise pour le bénéfice de tous. Il sécurise les récoltes et rend la pêche fructueuse. Le Tapu, quant à lui, est un ensemble de règles et d’interdictions.
Cet Ahu était proche de mon hôtel et je suis venue lui rendre visite tous les jours. L’idéal est d’y venir tôt le matin, lorsque le soleil illumine le devant des statues, et en fin de journée pour regarder le soleil se coucher derrière les Moais. Vous n’y serez pas seul, mais il y règne un silence presque religieux. Le moment est magique !
L’Ahu Nau Nau
L’Ahu Nau Nau est situé à l’intérieur des terres, à proximité de la plage de Anakena. L’Ahu Nau Nau, sur fond de palmiers, de sable blanc et d’eau turquoise est sans aucun doute l’image typique que l’on a en tête lorsque l’on visite l’île de Pâques. C’est là que, selon la tradition orale, les chefs les plus haut placés du puissant clan Miru établirent leur résidence et où le premier roi de l’île, Ariki Hotu Matu’a débarqua avec ses hommes pour établir la première colonie de Rapa Nui.
Ces Moai, ainsi que l’un à Tongariki et le Ahu Ko Te Riku à Tahai, sont les seuls sur l’île à porter un pukao. En 1978, lors de fouilles sur le site, un œil de corail original a été découvert et est maintenant exposé au Musée Sebastian Englert.
Anakena, est la plage principale de l’île de Pâques. C’est un lieu idéal pour passer une journée, d’autant qu’il s’y trouve un espace de restauration. Je m’y suis baignée, la température de l’eau était à une température de 20ºC, lorsque j’y étais fin avril.
L’Ahu Akivi
L’Ahu Akivi est situé sur le flanc sud-ouest du volcan Maunga Terrevaka, le point culminant de l’île. C’est un site archéologique unique sur lequel sept Moaï semblent scruter la mer et l’horizon, alors qu’habituellement les Moaï sont toujours dos à l’océan. En fait les Moai étaient tournés vers le village en contrebas.
C’est le premier site à avoir été restauré. Selon certaines opinions, il pourrait s’agir de la représentation des sept explorateurs envoyés en reconnaissance sur l’île par le roi Hotu Matua.
Le volcan Rano Kau
L’île de Pâques est le résultat de diverses éruptions volcaniques survenues il y a des milliers d’années. Tous les volcans de l’île de Pâques sont désormais endormis. On peut donc approcher leurs cratères dont certains possèdent une lagune intérieure.
C’est le cas du Rano Kau, situé dans la partie sud-ouest de l’île de Pâques qui s’est formé il y a environ 2,5 millions d’années.
L’accumulation d’eau de pluie à l’intérieur de la caldera du cratère volcanique a formé un grand lagon d’environ un kilomètre et demi de diamètre.
La surface du lac, dont la profondeur est estimée à environ 10 mètres, est recouverte en grande partie par des roseaux totora, comme sur le lac Titicaca au Pérou.
L’ancien village d’Orongo se trouve dans une bande étroite de terre entre le bord du cratère qui entoure la lagune et le précipice qui descend de façon abrupte jusqu’à la mer, en face des îlots Motu Nui.
Les premières maisons de pierre sur le site semblent avoir été construites vers 1400 après JC. Au fil du temps, 54 maisons circulaires, avec de petites portes basses ont été construites au bord du cratère, formant trois ensembles indépendants face à la mer.
Leur toit était recouvert d’une épaisse couche de terre et de pierres sur lesquelles l’herbe poussait pour la protéger contre les intempéries. Le village était habité de façon saisonnière par les chefs et les personnages principaux des anciennes tribus, qui espéraient recueillir le premier œuf sacré de l’oiseau Manutara au printemps, lors du concours Tangata Manu, une célébration donnée en l’honneur du dieu créateur Make Make.
Presque toutes les maisons ont été pillées et détruites lors des différentes expéditions européennes et reconstruites à plusieurs reprises au cours des dernières décennies.
Les pétroglyphes
Les rochers qui entourent le village sont recouverts de plus de 1 700 pétroglyphes, faisant d’Orongo le lieu avec la plus forte concentration d’art rupestre de l’île. Ils sont les témoignages graphiques du culte de l’homme-oiseau qui succéda à celui des Moaïs. Le dieu Make Make y est représenté avec un corps humain en position fœtale et une tête de sterne avec un long bec.
C’est le principal motif retrouvé sur les reliefs. On y découvre également des animaux tels que des oiseaux de mer, des poissons, des tortues…
L’île Motu Nui et le culte de Tangata Manu, l’homme oiseau
Les guerres successives entre les clans ont provoqué le déclin du pouvoir absolu du roi Ariki Mau. Cela a entraîné à la fin du 17e siècle une nouvelle organisation de la société Rapa Nui et l’arrivée du culte de Tangata Manu, l’homme oiseau.
C’est au pied du volcan Rano Kau que l’on peut admirer le site de l’île Motu Nui, avec ses trois « Motu ». C’est ici que tous les ans au printemps se déroulait la cérémonie de Tangata manu durant laquelle les « Hopu« (représentants de chaque clan) tentaient de devenir le Tangata manu.
Ils devaient plonger dans l’océan à partir de la falaise d’ Orongo et nager sur une gerbe de roseaux jusqu’à l’îlot rocheux inhabité de Moto Nui (« grand rocher »). Là, ils devaient attendre la ponte du premier œuf de la saison de la sterne Manutara (symbole de la création du genre humain), le recueillir, nager à nouveau vers l’île de Pâques et gravir la falaise de Rano Kau pour le rapporter à « l’ Ariki nui » (le « roi » de l’île).
Cette compétition permettait ainsi que chaque tribu puisse accéder au pouvoir royal sur toute la société Rapa Nui pour un an, et devienne l’arbitre des conflits entre clans sur l’île. On estime que la dernière cérémonie a dû se dérouler en 1867.
Le Musée anthropologique Sebastian Englert
Le musée anthropologique Sebastian Englert a été créé en 1973 par un prêtre capucin allemand arrivé sur l’île en 1935 qui a consacré sa vie à l’étude de la culture Rapa Nui, à la diffusion de sa langue, de ses traditions et du patrimoine archéologique du peuple Rapa Nui. Entrée libre.
La collection actuelle du musée comprend environ 15 000 objets, dont la plupart sont des outils utilisés pour sculpter les monuments que l’on trouve sur l’île.
Des panneaux d’information détaillés retracent l’histoire et l’évolution de l’île de Pâques depuis sa formation géologique. L’une des pièces les plus rares de l’exposition est un « Oeil de Moai », le seul découvert sur l’île ! La partie blanche de l’oeil est faite de corail blanc tandis que l’iris est un disque taillé en scorie rouge. Les yeux étaient sculptés et posés lorsque le Moai était déjà érigé sur son Ahu.
Des copies de tablettes écrites dans le système des symboles énigmatiques Rongo Rongo sont également exposées dans le musée, les tablettes originales se trouvant dans le musée d’histoire naturelle de Santiago du Chili. L’écriture rongo-rongo reste à ce jour encore indéchiffrée. Un mystère de plus !
Enfin, autre trésor exposé, un « Moai Femme », l’un des douze Moai ayant des caractéristiques physiques féminines découvert sur l’île de Pâques.
Les activités sur l’île de Pâques
Lorsque vous aurez fait le tour des Ahu et admiré l’héritage culturel des Rapa Nui, vous pourrez vous adonner à la randonnée, au cyclotourisme ou à l’équitation. Quant aux activités sportives nautiques, vous aurez le choix entre la natation, le surf, la plongée ou le snorkelling.
Pour les amateurs de culture Rapa Nui et de traditions, des spectacles de chants et danses traditionnels sont proposés tout au long de l’année sur l’île. Le point d’orgue des animations culturelles est le Festival Tapati Rapa Nui célébré les deux premières semaines de février.
C’est la plus grande manifestation culturelle du Pacifique, durant laquelle les anciennes traditions de Rapa Nui reprennent vie et donnent lieu à de nombreuses animations.
On peut assister à diverses compétitions sportives inspirées des anciens rites, observer des femmes qui confectionnent des colliers de coquillages, des couronnes de fleurs et des costumes typiques ou admirer la sculpture sur bois et sur pierre des symboles caractéristiques de la culture Rapa Nui.
Infos pratiques
- Comment s'y rendre ?
- Formalités ?
- Quelles langues ?
- Visiter les différents sites ?
- Argent
- Où loger ?
- Où manger ?
- Quand visiter ?
- évenements
Le moyen le plus courant et le plus rapide pour se rendre à l’île de Pâques est l’avion. La compagnie Latam effectue des vols réguliers en environ 5 heures depuis Santiago du Chili ou depuis Papeete en Polynésie.
1. Carte d’identité ou passeport selon la réglementation générale en vigueur.
2. Ticket de retour non transférable de l’île de Pâques, permettant de respecter effectivement le délai prévu à l’article 5 (30 jours calendrier).
3. Réservation dans un établissement autorisé par Sernatur prouvant le lieu de logements pendant votre séjour à l’île de Pâques.
4. Formulaire d’entrée à Rapa Nui (FUI). Vous pouvez entrer les données en ligne ici. Contrairement aux 90 jours accordés sur le continent, la durée d’un séjour sur l’île ne doit pas excéder 30 jours. Consultez le consulat du Chili de votre pays avant de partir pour connaître les conditions d’entrée dans le pays en temps réel.
5. Protocole Covid-19 : consulter le site du Ministère de la Santé du Chili pour avoir les informations en temps réel ici : Mevacuno
la langue officielle est l’espagnol. Les habitants de l’île de Pâques parlent aussi le rapanui, une langue polynésienne. Pour dire « bonjour » et « au revoir », c’est « iorana ».
Il n’y a pas de transport en commun sur l’île de Pâques. Sa petite taille rend la plupart des visites possibles à pied, à vélo ou à cheval. Vous pourrez louer un véhicule ou un vélo ou emprunter un taxi pour atteindre les sites les plus éloignés. Ou alors, joignez-vous à une excursion organisée par une agence de tourisme de l’île.
Dans tous les cas, il est nécessaire d’acheter au préalable l’entrée du Parc National de Rapa Nui pour accéder au site. L’entrée du parc, lorsqu’on est étranger, coûte 80 US$ pour les adultes et 40 US$ pour les enfants. Les billets peuvent être achetés à l’aéroport dès l’arrivée ou en ville à la « Oficina Central Comunidad Indígena Ma’u Henua ». Ils sont indispensables pour accéder aux sites archéologiques de l’île de Pâques et sont valables 10 jours à partir de la première utilisation. Les entrées sont illimitées pour la plupart des lieux. Seuls la carrière de Rano Raraku et le village d’Orongo ne sont visitables qu’une seule fois.
La monnaie est le peso chilien mais il est utile d’apporter des dollars américains qui sont acceptés partout. Le billet d’entrée du parc se paye en cash.
J’ai séjourné dans le petit hôtel (10 chambres) « Cabanas Keuhenua« , proche de la plage. Un établissement familial, très bien situé, proche de l’Ahu Tahai.
– Te Moai Sunset : cuisine très fraîche d’inspiration péruvienne, face au Moaï de l’Ahu Ko Te Riku
– Restaurant Kaloa : cuisine de poissons et fruits de mer
J’ai visité l’île de Pâques du 27 avril au 4 mai. Le climat était très agréable, mais il l’est en fait toute l’année.
Le climat de l’île de Pâques est subtropical. L’été, de décembre à mars, est chaud et humide (moyenne entre 20 et 27 degrés avec des pics au-delà de 30 degrés). C’est la meilleure saison pour visiter l’île de Pâques. L’hiver, de juin à septembre est relativement doux (moyenne entre 15 à 22 degrés). Les nuits sont fraîches. Il pleut toute l’année.
Avis aux amoureux de la photo : deux événements importants se déroulent de décembre à mars :
> Les deux premières semaines de février : Festival Tapati Rapa Nui.
> Entre le 21 décembre, « solstice d’été » et le 21 mars, « l’équinoxe d’automne », levez-vous à l’aube pour assister au spectacle du lever du soleil à l’arrière de l’Ahu, illuminant les gigantesques sculptures en pierre sur fond d’océan.
0 commentaires