Voyager aux Galapagos en solo sur l’île de Santa Cruz

Voyager aux Galapagos en solo sur l’île de Santa Cruz

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Publié le 12 janvier 2017 par Hélène Salaün

Mais, avant de poser les pieds sur l’archipel des Galapagos, les touristes doivent faire preuve d’un peu de patience et de quelques menues dépenses… Il y a toute une procédure à respecter au départ comme à l’arrivée qui prend un peu de temps, mais n’est vraiment pas compliquée lorsqu’on connaît la marche à suivre !

J’ai ainsi décollé de Quito le 23 décembre pour atterrir 2 heures plus tard à Baltra, l’aéroport qui dessert l’île de Santa Cruz. Quelques conseils… Tout d’abord, il vaut mieux arriver tôt à l’aéroport, car avant d’obtenir votre carte d’enregistrement sur le vol de départ à Quito (ou Guayaquil), vous devrez vous rendre au guichet INGALA (Institut National Galapagos) situé dans le hall de l’aéroport pour obtenir votre TCT « Tarjeta de control de transito » (20 $/personne).

Etape suivante, les douaniers procèderont à un contrôle minutieux de vos bagages pour vérifier que vous n’amenez ni aliments frais, ni graines ou plantes, afin de préserver les biotopes naturels des îles. Ensuite seulement, vous pourrez procéder à l’enregistrement de vos bagages et monter à bord.

Dans l’avion, avant l’atterrissage, le personnel diffuse un produit désinfectant sur les bagages en cabine, toujours pour éviter d’introduire insectes ou bactéries.

Arrivés à l’aéroport de Baltra, vous devrez alors marcher dans un bac de désinfection pour éviter de véhiculer germes ou microbes potentiellement présents sous vos chaussures. Puis, à nouveau, inspection des bagages par des chiens policiers de la douane qui renifleront consciencieusement tous les bagages, toujours pour empêcher toute introduction de produits interdits dans l’archipel. 

Lorsque vous aurez passé toutes ces étapes, vous pourrez alors avancer d’une heure votre montre et vous mettre au rythme des îles !

Enfin, presque… Parce qu’alors que vous pensiez en avoir fini avec tous ces contrôles, c’est le moment de payer 100 $ par personne de taxe d’entrée sur le territoire des Galapagos.

 

Voyager aux Galapagos, ça se mérite ! C’est cher, mais c’est le prix à payer pour financer les programmes de protection de la faune et de la flore sur les îles.

Ensuite seulement, un bus (gratuit) vous attend devant l’aéroport pour rejoindre en 10 minutes un bateau-navette (1 $) qui fait une traversée très courte de 5 minutes depuis Baltra jusqu’à la côte de Santa Cruz par le canal d’Itabaca. De là, on prend un second bus (2 $) pour Puerto Ayora, la capitale de Santa Cruz que l’on atteint après 45 minutes de route. Ces détails paraissent fastidieux, mais vous permettront d’estimer le temps nécessaire avant d’arriver à votre guesthouse ou hôtel.

Dans ce bus qui nous amène à Puerto Ayora, je sympathise avec Fumi, une jeune japonaise qui voyage autour du monde depuis quelques mois. Nous étions les deux seules touristes « solo » dans l’avion et nous nous sommes jetées sur les mêmes sacs à l’arrivée sur le tapis roulant. Coïncidence amusante, nous avions des sacs à dos identiques, même modèle, même couleur ! Forcément, ça crée des liens…
Par ailleurs, outre de multiples souvenirs de voyage, nous partagions aussi la même impatience enfantine de voyager aux Galapagos, de découvrir la faune et la flore de ces îles préservées du tourisme.
Nous n’avons pas eu longtemps à attendre, et pendant nos courtes navettes maritimes, nous commençons vite à en prendre plein la vue ! Les otaries et pélicans sont omni-présents et forment un super-comité d’accueil pour les touristes.
Maintenant que nous sommes arrivées à Santa Cruz, que voir et qu’y faire ? Avec Fumi, nous avons plutôt privilégié les activités gratuites…
Nous rendre au fish-market le matin. C’est un vrai plaisir de se rendre sur ce petit marché où les habitants achètent leur poisson et fruits de mer fraîchement pêchés, sous le regard gourmand des pélicans et des otaries qui se disputent les chutes de poisson, au plus grand plaisir des touristes ! Il est tellement curieux de voir les hommes s’adapter à la présence des animaux, et non pas l’inverse. Ici, animaux et humains cohabitent dans la plus grande harmonie !

Aller manger du poisson ou des langoustes dans les petits restaurants locaux ou échoppes appelés des « kioscos ». Vous y dégusterez une langouste grillée au barbecue pour 15 $ (enfin, nous, on les a plutôt regardées…). C’est un lieu de rendez-vous incontournable où se mêlent population locale et touristes.

Nous balader sur la plage de Tortuga Bay. Un sentier pavé, bordé de grands cactus part du nord de Puerto Ayora (suivez la signalétique…), et après environ 15 minutes de marche, vous devrez faire une première halte pour vous faire enregistrer à l’entrée du parc. Après cette petite pause, c’est reparti pour 40 minutes de marche avant d’arriver enfin à la plage principale ! Prenez vos précautions… Il fait chaud en marchant et il n’y a aucun point de vente d’eau sur le parcours, ni sur la plage. L’arrivée sur cette grande plage de sable blanc est superbe, et l’on suit les iguanes grâce à leurs traces dans le sable. C’est à la fois impressionnant et amusant de voir leurs petits dos noirs à crête qui se dandinent avant d’entrer dans l’eau où ils sont particulièrement à l’aise. Les vagues puissantes de Tortuga Bay font le bonheur des surfeurs, mais les courants très forts rendent la baignade malheureusement interdite.

Nager dans la petite baie de Playa Brava. Il vous faudra marcher encore une vingtaine de minutes dans le prolongement de Tortuga Bay pour rejoindre cette baie, protégée et calme comme un petit lagon, encadré de rochers, de cactus et de mangrove. Idéale pour la baignade au côté des iguanes, de pélicans et des otaries ! Je suis étonnée par l’absence d’instinct de peur de ces animaux face à la présence humaine.

Piquer une tête dans le canyon de Las Grietas. Avant d’y arriver, le sentier longe un champ de pierres volcaniques, bordé de cactus et d’une végétation très sèche où l’on croise beaucoup d’iguanes qui se confondent avec le sol. Ensuite, on traverse des étangs colorés d’argile ou blanchâtres en raison du sel qui s’y est accumulé, avant d’arriver au « canyon » de Las Grietas encastré entre deux parois rocheuses abruptes (Las grietas signifie signifie « les fissures »). On y découvre alors un bassin d’eau limpide, un peu fraîche, de couleurs variant du turquoise à l’émeraude, que les touristes explorent en masque et tuba.

Toutes ces activités sont gratuites, mais vous pouvez également faire des excursions payantes, en compagnie d’un guide.

En conclusion, même si vous ne disposez que d’un petit budget, vous pouvez voyager aux Galapagos en solo ! Si vous avez très envie de voir la faune et la flore des îles Galapagos, vous en aurez déjà un très bon aperçu en restant sur l’île de Santa Cruz.

Bien que Puerto Ayora soit la ville la plus fréquentée des îles et le lieu de passage presque obligatoire des touristes, cela reste une ville très agréable, avec des plages, des boutiques, des restaurants traditionnels et de nombreuses activités gratuites !

Et maintenant, suivez-moi dans un bateau-taxi pour aller découvrir San Cristobal puis Isabela.

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